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Danse Essence® Rachel Vincent

vibrer son parfum unique

Ne plus croire à ses histoires... présence et accueil au coeur de soi

2/12/2018

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Suite à mon dernier article fin d'année dernière, j'ai ressenti le besoin de le clarifier et de le développer, en espérant que cela puisse faire écho...
Lorsque je parlais de larguer ses histoires, c'est à entendre dans le sens de s'en dés-identifier (et non pas de fuir ou de rejeter ce qui a été vécu) ! Se dés-identifier, c'est prendre du recul, c'est prendre le chemin pour se décoller de l'image de la victime ou du bourreau, afin de pouvoir s'ouvrir à une dimension plus vaste et originelle, celle qui est cachée derrière l'image.
Renaître à son essence, retrouver sa véritable nature, tel est alors l'enjeu de nombreux stages et pratiques de développement personnel et thérapeutiques.
Ne plus croire à ses histoires pour ne plus sombrer dans des schémas répétitifs infernaux qui agissent à notre insu. La démarche est donc tout à fait louable et correspond à cette quête de libération intérieure, de libération de l'être à laquelle nous aspirons avec plus ou moins de conscience et d'espoir, comme une quête du bonheur !
Mais j'y vois là aussi un piège, celui de vouloir se débarrasser de ce qui nous entrave -ou semble nous entraver- vers cette quête d'absolu : vouloir se défaire d'émotions (dites négatives), de comportements, de pensées, de croyances, de stratégies... Ce nettoyage-rejet ne serait-il pas encore une autre de ces stratégies, de ces croyances, que nous ne sommes pas suffisamment « bien » ou « digne » pour mériter ce bonheur, cette joie de l'être, tels que nous sommes ? Ne sommes-nous pas encore là « prisonniers » de ce que l'on nous a raconté et que l'on continue de se raconter, où mérites et travail vont de pair pour « gagner le paradis » ?

Ne plus croire à ses histoires, je le vois donc aujourd'hui comme une respiration et non pas comme un effort ou un vouloir pour rejeter ce que l'on veut bannir ! Ne plus y croire, c'est au contraire relâcher l'emprise, la ténacité à s'y accrocher à ces histoires ! Nous sommes ici dans un espace de détente véritable, du lâcher-prise véritable, un espace où ça se décrispe, où ça respire à nouveau...où ça appelle à la souplesse...à la tendresse !
Ce n'est pas tant l'histoire que l'on se raconte qui fait mal, mais ce qu'elle suscite d'émotions en soi lorsqu'elle est prise pour la réalité d'aujourd'hui ! Des émotions et des sentiments qui font mal et qui viennent réactiver en boucles l'histoire mentale...temps que l'on persiste dans cette résistance, temps que l'on refuse de ressentir ces émotions désagréables, en les projetant sur l'autre, vers l'extérieur.

Accueillir ses émotions semble donc être la clé ! J'ai pu expérimenter à maintes fois combien cet accueil intérieur de ce qui se vit en soi à travers une émotion peut effectivement amener à un apaisement, pour peu toutefois que cet accueil soit un réel embrassement, une dynamique énergétique aimante vécue non pas mentalement, mais dans sa réalité corporelle, charnelle...la tendresse envers soi que j'évoquais.
Cessons de rejeter, de renier, de refouler, de sous-estimer ces émotions désagréables, sous prétexte qu'elles ne sont pas dignes de notre lumière : notre réalité humaine est duelle temps que nous n'accueillons pas cette dualité apparente...l'unité ne peut se manifester que par l'accueil du 2.
Et cela passe aussi par l'accueil de notre incapacité du moment à accueillir...
en toute humanité !

Car oui, il y a ces moments intenses, lorsque la blessure est trop forte, réactivée par une situation actuelle où la souffrance est parfois si aiguë, que la capacité à accueillir et à lâcher-prise est anéantie par la résistance...une résistance à tenir à cette souffrance identitaire qui donne le sentiment d'exister, qui tend à chercher à tout prix à être compris/e, à être consolé/e par celui/celle qui a (souvent inconsciemment) ravivé/e cette blessure originelle.
Dans ces moments de crise, il est difficile de prendre une respiration par rapport à la situation, lorsque l'on est pris totalement par l'histoire et que l'on «s'y colle». Dans ces moments-là, il n'y a plus « personne » pour accueillir, car sans cette possibilité de se décoller de la situation douloureuse, comment pourrait-on être en même temps celui/celle qui peut « prendre dans ses bras » la part souffrante en soi lorsque celle-ci prend toute la place ?

Dans ces moments-là, ce qui m'aide et que je propose lors de mes accompagnements, c'est le rappel à un nouveau regard à poser à l'intérieur de soi, à une nouvelle sensation à vibrer au coeur de soi ! Non pas un rappel mental, mais une souvenance qui s'ancre, une intégration vibrante d'une pratique qui s'inscrit dans le corps.
Pour ma part, cette pratique passe nécessairement par le corps, par une inscription qui vient court-circuiter l'histoire qui se raconte en boucles, ce qui permet ainsi de revenir présent à soi.
Cette présence à soi ne peut être, ne peut se vivre, que parce qu'il y a déjà un espace entre soi et l'image, entre ce que je ressens et l'histoire...et c'est l'existence de cet espace qui insuffle une respiration, une détente, un apaisement.
Présence et accueil, à vivre et à vibrer charnellement, tendrement en soi, en développant son espace intérieur...l'essence au coeur de soi <3

©Rachel Vincent*Art-thérapeute certifiée* Énergéticienne*www.danseessence.com
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